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INTERVENTION GRIM

La semaine dernière chez Assisteal Formation Lyon, l’organisme à accueilli deux personnes concernées par des troubles psychiques, qui ont partagés, avec les apprenants, un récit de toute une vie. L’association GRIM a en effet proposé à un résident en particulier, de venir livrer son histoire à des étudiants.

Un homme d’une cinquantaine d’année, concerné par des troubles psychiques, nous a livré son histoire avec beaucoup d’émotions et de sincérité. Il confiera aux apprenants des choses intimes de sa vie que même ses éducatrices, présentes ce jour-là, n’avaient jamais entendues. Il a décrit sa problématique de façon très claire et précise.

Ce résident surnommé « Le poète de Lyon » écrit de nombreux poèmes, momentanément et sur différents sujets. Il parle de l’écriture comme un moyen d’exprimer ses émotions, son vécu, de parler de sa vision des choses et du monde : « Il faut faire jaillir ce qu’on a en soit ». Aujourd’hui il a édité un recueil de poèmes qu’il souhaite publier et partager autour de lui, pour faire passer des messages. Il pense aussi à l’éditer sous formes de CD Audio avec la participation de slameurs avec qui il partage des moments.

Intervention GRIM La semaine dernière chez Assisteal Formation Lyon, l’organisme à accueilli deux personnes concernées par des troubles psychiques, qui ont partagés, avec les apprenants, un récit de toute une vie.

« C’est agréable, on peut poser nos affaires pour un temps ou pour la vie », dit-il en parlant du foyer. Il est aidé par différentes personnes du personnel médical ainsi que par deux éducatrices dans le foyer où il réside dans une chambre individuelle. Les éducatrices sont là pour observer son état et le soutenir dans son inclusion. En parlant du foyer et de ses relations avec les autres, ce dernier nous confie « Il faut accepter ces moments là de partage au quotidien. Au foyer ils ne sont pas rancuniers et c’est ça que j’aime chez eux puis on a notre chambre individuelle donc si on veut être seul on peut puis si on descend on est avec eux. Je suis conciliant mais parfois y’en a qui sont pénibles, je suis patient de mon côté et je garde mes distances avec eux, si j’en ai marre je peux aller dehors aussi. »

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